Auteur / Autrice : | Ranam Alkayyali |
Direction : | Abdelmajid Amine, Nathalie Prime |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 02/11/2015 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche en gestion (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Amina Bécheur |
Examinateurs / Examinatrices : Abdelmajid Amine, Nathalie Prime, Luca M. Visconti | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Hélène Fosse, Eric Rémy |
Mots clés
Résumé
L'intégration des immigrés dans les sociétés occidentales est devenue un enjeu politique. Dans cette recherche, nous explorons la façon dont les femmes immigrées Maghrébines vivant en France négocient leur identité religieuse par la consommation et le choix des magasins. Nous nous focalisons plus particulièrement sur les premières et deuxièmes générations des immigrées Maghrébines aux niveaux de religiosité différents afin de comprendre comment elles négocient leur identité religieuse dans un contexte laïque. Trente-six entretiens qualitatifs semi-directifs ont été menés avec des femmes des deux générations (dont certaines appartenant à la même famille) pour explorer leur acculturation relative à l'Islam et à la consommation. Nos résultats montrent que les immigrées Maghrébines utilisent des produits de la culture Maghrébo-Islamique (le paradis restauré) et les produits de la culture française (le pseudo paradis) pour construire des positions identitaires différentes et créer une religiosité caméléon (dans le cas des femmes G1) ou une religiosité serpentin (dans le cas des femmes G2). Nous avons également identifié le rôle que joue, entre autres, le marché français dans la fabrication des identités des immigrées Musulmanes vivant en France. Dans les dyades mèrefille, l'émergence de tensions liées à l'acculturation invite à prendre en compte la religion comme déterminant de l'identité.