Auteur / Autrice : | Salah Guindo |
Direction : | Christophe Euzet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences juridiques |
Date : | Soutenance le 18/09/2015 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale INTER-MED (Perpignan) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) - Centre Francophone de Droit Comparé et de Droit Musulman (Perpignan) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Christophe Euzet, Xavier Magnon, Pascal Richard, Christophe Juhel |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Magnon, Pascal Richard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’Etat africain n’a, depuis les indépendances, jamais manqué de qualificatifs. Tantôt qualifié de « mou », tantôt de « dictatorial », d’état « ventre » ou encore d’Etat « acculturé » ou « déculturé ». Face aux échecs de l’action publique en Afrique, au développement d’une « culture d’apathie » chez les populations, comment mettre en lien cette action publique et les enjeux de la valorisation de la culture ? De quels instruments axiologiques et juridiques disposons-nous aujourd’hui pour réconcilier les politiques publiques en Afrique avec leurs bénéficiaires et ce faisant, donner à ces derniers les « capabilités » leur permettant de choisir et de construire leurs voies propres ? Tels sont les principaux questionnements de cette thèse qui rassemble les outils internationaux à la lumière du cadre malien. La thèse utilise une approche interdisciplinaire des droits fondamentaux et place la valorisation de la culture comme une exigence pour l’Etat. Elle propose une approche transversale de la culture dans la conception et la mise en oeuvre de l’action publique afin de construire de « vraies » démocraties.