Émergence de la fusariose sur Vanillaxtahitensis à Raiatea : inventaire et déterminisme épidémiologique
Auteur / Autrice : | Timeri Atuahiva |
Direction : | Michel Dron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance le 19/02/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences du Végétal (1992-2015 ; Orsay, Essonne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Biologie des Plantes (Orsay, Essonne ; 1994-2014) - Etablissement Vanille Tahiti |
Jury : | Président / Présidente : Phila Jaonina Raharivelomanana |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Dron, Phila Jaonina Raharivelomanana, Edward Liew, Michel Grisoni, Ivan Sache, Christine Dillmann, Téa Frogier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Edward Liew, Michel Grisoni |
Résumé
La vanille, utilisée en alimentation et parfumerie, est une orchidée originaire d’Amérique centrale et maintenant cultivée dans l’océan indien (Vanilla planifolia, 97% de la production mondiale) et dans l’océan pacifique (Vanilla tahitensis, 3% de la production mondiale, essentiellement en Polynésie française).J’ai montré que Vanilla tahitensis était aussi sensible que Vanilla planifolia à la fusariose et représentait la maladie principale de la vanille en Polynésie française comme dans le reste des zones de production des vanilles aromatiques. J’ai participé à démontrer qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce de Fusarium oxysporum « f. sp. radicis-vanillae » car elle ne s’attaque qu’au cortex racinaire et ne pénètre que peu dans les tissus vasculaires. J’ai suivi pendant 4 ans l’évolution qualitative et quantitative des dégâts dus à 6 pathogènes et ravageurs dans 51 plantations à Raiatea, principalement des ombrières. J’ai ainsi montré que, contrairement aux autres pathologies et ravageurs, la fusariose connaissait un développement presqu’exponentiel ces 3 dernières années, comme c’est également le cas sur Vanilla planifolia dans le reste du monde. Ayant, par ailleurs, conduit un travail d’enquête auprès des producteurs, j’ai indiqué (l’analyse statistique et la modélisation afférente ne sont pas terminées) que le soin apporté aux lianes par les producteurs était essentiel au bon contrôle de la fusariose.