Les actes juridiques privés exécutoires : droit français/droit OHADA
Auteur / Autrice : | Mahougnon Prudence Hounsa |
Direction : | Daniel Lebeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 18/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de droit civil des affaires et du contentieux économique (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Lagarde |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Lebeau, Xavier Lagarde, Jean Devèze, Natalie Fricero, Joseph Djogbenou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Devèze, Natalie Fricero |
Mots clés
Résumé
Les actes juridiques privés sont des titres exécutoires pour lesquels l’acte fondamental sur lequel est apposé la formule exécutoire est un acte juridique privé. C’est le cas des actes notariés, des accords homologués par un juge, des procès-verbaux de conciliation exécutoires, du procès-verbal de non-paiement d’un chèque impayé rendu exécutoire par l’huissier de justice. La loi Macron ajoute à cette famille de titre exécutoire les accords homologués par un huissier de justice pour les petites créances. La procédure d’établissement de ces titres exécutoires se déroule sans aucun contrôle juridictionnel. Dès lors, il est question de savoir si les conditions d’établissement et de mise en œuvre des actes juridiques privés exécutoires sont satisfaisantes au regard, d’une part des critères de définition et des effets du titre exécutoire et d’autre part de l’exigence du respect des droits fondamentaux aussi bien procéduraux que substantiels ? Si non, existe-t-il un remède légal et/ou jurisprudentiel à cette insuffisance ? Celui-ci le cas échéant, est-il satisfaisant ?