L'accord collectif du travail : étude sur la diffusion d'un modele
Auteur / Autrice : | Ylias Ferkane |
Direction : | Marie-Armelle Rotschild-Souriac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 11/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Marie-Armelle Rotschild-Souriac, Alexandre Fabre, Sophie Nadal, Georges Borenfreund, Luc Derepas, Jean-Pierre Laborde |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandre Fabre, Sophie Nadal |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’accord collectif de travail constitue un instrument remarquable de notre droit. Les difficultés qui entourent sa qualification depuis l’origine attestent du bouleversement qu’a entraîné une telle figure dans nos catégories d’analyse classiques. Il se particularise au sein de la catégorie des actes juridique à la fois en tant que modèle de droit négocié et modèle de droit collectif. Ces caractéristiques permettent de l’ériger à la fois au rang de modèle idéel mais également de modèle idéal. En effet, le modèle de l’accord collectif de travail se présente comme un objet que l’on ambitionne d’imiter pour ses vertus fantasmées ou avérées. Il en résulte une diffusion du modèle au-delà du droit du travail. Il est toutefois difficile de tirer les conséquences d’un tel constat sur le plan juridique. Logiquement, l’observation de ce phénomène imitatif devrait permettre, aux termes d’un raisonnement inductif, de dégager un droit commun à l’ensemble des accords collectifs identifiés. Néanmoins, leur diversité est telle que toute unification en la matière est illusoire. Une convergence est cependant possible mais elle s’exprime sur un mode mineur en termes d’harmonisation. Plus encore, il apparaît que la diffusion du modèle de l’accord collectif de travail produit dans un mouvement rétroactif surprenant des effets sur le modèle lui-même.