Au seuil critique de la ville : trois groupes de géographie engagée
Auteur / Autrice : | Cécile Gintrac |
Direction : | Philippe Gervais-Lambony, Sonia Lehman-Frisch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 30/11/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Architecture, ville, urbanisme, environnement (Nanterre, Hauts-de-Seine, France ; 2010-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Philippe Gervais-Lambony, Sonia Lehman-Frisch, Myriam Houssay-Holzschuch, Raymonde Séchet, Marie-Hélène Bacqué, Razmig Keucheyan, Isabelle Lefort |
Rapporteurs / Rapporteuses : Myriam Houssay-Holzschuch, Raymonde Séchet |
Mots clés
Résumé
Cette thèse vise à étudier la géographie urbaine critique en suivant trois groupes contemporains qui s'en réclament : le GESP (Grupo de Estudos sobre São Paulo) au Brésil, Kritische Geographie Berlin en Allemagne et le réseau international INURA (International Network for Urban Research and Action). Cette démarche inspirée des science studies implique de s‘intéresser autant à leurs pratiques qu’aux savoirs qu’ils produisent. Dans cette optique, les idées n’existent que parce qu’elles sont portées, mobilisées et diffusées par des collectifs. A partir des données collectées auprès de ces groupes, il est possible, par recoupements, de définir la géographie urbaine critique par sa position de seuil : au seuil du normatif et du descriptif, de la théorie et de la pratique, aux marges de l’université et des champs scientifiques. Ce travail cherche également à évaluer si les liens entre les trois groupes sont assez denses pour qu’il soit possible de parler d’un courant de pensée mondial.