Thèse soutenue

Jeux d’écriture(s) et de réécriture(s) du cycle des Harry Potter de J. K. Rowling

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Auteur / Autrice : Marie-France Burgain
Direction : Monique Chassagnol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes
Date : Soutenance le 28/11/2015
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de Recherches Anglophones (2008-.... ; Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Rose-May Pham Dinh
Examinateurs / Examinatrices : Monique Chassagnol, Rose-May Pham Dinh, Gaïd Girard, Cornelius Crowley, Virginie Douglas, Matthieu Letourneux
Rapporteurs / Rapporteuses : Gaïd Girard

Résumé

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Harry Potter, succès d’édition sans précédent, est une œuvre hybride et intertextuelle, héritière de nombreuses traditions littéraires. A l’influence des genres de l’imaginaire s’ajoute celle du roman scolaire, du récit de mystère ou d’aventures et celle du texte initiatique. De cette intergénéricité naît un univers riche, foisonnant de trouvailles dont l’écrit et ses instruments proposent de multiples exemples. L’auteure met ainsi en place moult jeux d’imitation et de détournement autour de scènes de lecture et d’écriture, reflétant la richesse de ses romans. Elle propose en outre à son lecteur, par une écriture ludique et manipulatrice, de nombreux jeux, sollicitant tantôt son esprit de déduction et sa mémoire, tantôt sa culture littéraire. Elle multiplie en effet les clins d’œil et références à d’autres œuvres dans son texte dont la lecture peut se faire à plusieurs niveaux. Fidèle à la tradition du cycle en littérature, la romancière a prolongé son univers de fiction dans de nouveaux écrits, dans une logique de pratique transfictionnelle. A l’initiative de l’écrivain ou de ses lecteurs qui se sont pris au jeu, le monde de Harry Potter s’est déployé sur d’autres médias, dans une suite de réécritures à ce jour ininterrompue, faisant de ces textes une fiction transmédiatique. Cette thèse s’articule autour des trois grands axes évoqués, à savoir la place et le rôle de l’écrit dans les Harry Potter puis la relation qui se noue entre la romancière et son lecteur grâce à ses jeux d’écriture et ensuite aux très nombreuses réécritures du cycle.