Thèse soutenue

L'écriture de la violence dans le roman de l'Afrique Subsaharienne (domaines anglophones, francophones, lusophones)

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Auteur / Autrice : Fernanda Vilar
Direction : Jean-Marc Moura
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 13/10/2015
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches en littérature et poétique comparées (Nanterre, Hauts-de-Seine)
Jury : Président / Présidente : Idelette Muzart Fonseca dos Santos
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Moura, Idelette Muzart Fonseca dos Santos, Rémi Astruc, Xavier Garnier
Rapporteur / Rapporteuse : Rémi Astruc, Xavier Garnier

Résumé

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Le développement des études postcoloniales a offert une grille de lecture nouvelle pour penser la production littéraire des pays qui ont enduré la domination coloniale. Dans ce contexte, le roman africain a subi plusieurs modifications et a connu de nouvelles expériences poétiques après les indépendances. Nous avons choisi d’analyser six œuvres notoires venues de trois inspirations littéraires nationales distinctes pour porter un regard comparatiste sur les différents types de violence que nous pouvons retrouver dans ces romans. Malgré une histoire coloniale et postcoloniale différente dans chaque pays, nous verrons que les motifs liés à la violence se répètent. Nous avons étudié le produit de l’expérience de la violence sur les plans structurel et narratif dans l’œuvre de Mia Couto, Sony Labou Tansi et J.M. Coetzee. Sur le plan narratif d’une part, l’abus de pouvoir, la construction de stéreotypes, l’oppression et l’orphelinat montrent la fertilité de cette littérature qui vise à déstabiliser l’ordre établi et à offrir une nouvelle version des faits. Sur le plan structurel d’autre part, l’humour ou les créations langagières révèlent l’envie de traduire et d’hybridiser les cultures.