La louange à Louis XIV entre ''balladins'' et prédicateurs 1661-1697 : renouveler la question du discours sur le roi grâce à la louange contenue dans les divertissements et la prédication
Auteur / Autrice : | François Goudard |
Direction : | Jean Duma |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 25/06/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Croq |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Duma, Laurence Croq, Bruno Maes, Michèle Virol, Françoise Dartois | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Maes, Michèle Virol |
Mots clés
Résumé
Etudier l'image de Louis XIV n’est pas nouveau. Explorer le discours sur sa personne l‘est davantage. La thématique « comment parle-t-on de Louis XIV? » sera préférée à la sempiternelle question « comment Louis XIV a-t-il fait parler de lui? ». Le processus (célébrer le roi) compte autant que le résultat (l'image du roi). Ce phénomène est souvent réduit à une vaste opération de communication. Contester que celui-ci produit une image serait une erreur. Néanmoins, réévaluer sa dimension d’hommage au roi parait indispensable. Le terme « célébration » rend compte, mieux que toute autre, de cette dualité. La célébration de Louis XIV peut être étudiée en s’écartant des matériaux traditionnels, grâce aux sermons et oraisons funèbres. En les confortant aux divertissements, la louange au roi apparait alors dans son étendue et sa complexité. Un premier chapitre définit la louange entre promotion du roi et rituel socioculturel, examine comment celle-ci a pénétré tel ou tel type de divertissements, de sermons et d‘oraisons funèbres, notamment grâce à un univers culturel commun par-delà leurs différences respectives. Un second chapitre s'intéresse aux acteurs de la louange, tente de les identifier, de pénétrer leurs motivations sans omettre le roi qui dansa dans les ballets et montra son intérêt pour les divertissements. Enfin, une étude des destinataires, souvent les mêmes dans les différents genres, complète ce panorama.Un dernier chapitre porte sur le portrait du roi, tel qu’il ressort de la louange. Celui-ci peut être approche avec la théorie du double corps du roi ou par l’idéal du roi absolu s’épanouissant sous Louis XIV. La réception de cette image, par ceux à qui elle était destinée, mérite d’être posée, ouvrant différentes problématiques, telle la possibilité d’un regard critique ou les modalités d'accueil des différents textes et de la louange elle-même.