Thèse soutenue

Polysémie et structuration du lexique : le cas du Wolof
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Auteur / Autrice : Olivier Bondéelle
Direction : Sylvain KahaneMaarten Mous
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 13/05/2015
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Universiteit Leiden (Leyde, Pays-Bas)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Maria Koptjevskaja-Tamm
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Kahane, Maarten Mous, Maria Koptjevskaja-Tamm, Alain Polguère, Stéphane Robert, Felix K. Ameka, Carsten Levisen
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Polguère, Stéphane Robert

Résumé

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Ce travail porte sur le rôle de la polysémie dans la structuration du lexique. La thèse propose de faire une évaluation qualitative de la polysémie, en la comparant aux autres relations qui structurent le lexique. Cette entreprise doit permettre de vérifier que les liens de polysémie ne doivent pas être modélisés indépendamment des liens de dérivation ou de conversion. Les résultats de l'évaluation montrent que la frontière entre polysémie et conversion est poreuse.Les comparaisons entre relations utilisent les propriétés de l'analogie, bien adaptée pour caractériser les rapports entre relations. Ce sont les liens qui connectent les lexies qui font l'objet d'une comparaison. Un lien de polysémie est ce qui connecte deux lexies en relation de polysémie. Ce lien peut être comparé à un lien qui connecte deux autres lexies en relation de conversion.La langue d'étude est le wolof, langue atlantique d'Afrique de l'ouest. Cette langue est un terrain propice à une telle recherche. Un large éventail de procédés morphologiques structurent le lexique (dérivation par suffixation, dérivation par alternance consonantique, conversion par changement du morphème de classe nominale).L'apport descriptif de ce travail est d'explorer les champs des artefacts et des émotions du wolof, champs jamais décrits auparavant du point de vue de la structuration du lexique pour une langue africaine. La méthodologie consiste à décrire les sens des unités lexicales et les liens sémantiques qui les connectent par un métalangage unique, celui de la métalangue sémantique naturelle (NSM), introduit ici pour le wolof.