Les relations économiques et socio-culturelles entre la France et le Levant (la Syrie et le Liban) sous le mandat 1919 - 1946
Auteur / Autrice : | Kaïs Adra |
Direction : | Catherine Omnès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des relations internationales |
Date : | Soutenance le 26/01/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : "IDHE laboratoire UMR 8533 |
Jury : | Président / Présidente : Marnix Dressen |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Omnès, Marnix Dressen, Sylvia Chiffoleau, Jean-François Eck, Hélène Blais, Élisabeth Longuenesse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvia Chiffoleau, Jean-François Eck |
Mots clés
Résumé
Le traité de Versailles semble marquer une rupture géopolitique profonde sur la scène internationale. Il place la France dans une position hégémonique (provisoire) en Europe et met le Proche-Orient au cœur des mutations et des innovations de l’entre-deux-guerres. L’effondrement de l’Empire Ottoman avec lequel la France entretenait des liens privilégiés depuis longtemps, la redistribution du pouvoir et des frontières qui en résulte, l’émergence de la SDN, porteuse de la doctrine de la sécurité collective et d’une réflexion sur de nouveaux cadres de domination visant des objectifs et des ambitions renouvelés, sont autant de facteurs qui reconfigurent les relations entre la France et les pays du Levant. En 1919, la France se voit confier par la SDN le mandat de conduire la Syrie à l’autonomie, en l’accompagnant dans son développement économique, social, politique et culturel. Les relations entre la France et la Syrie sont désormais réglées par la Charte du mandat qui encadre et par les usages plus ou moins décalés qu’en font les acteurs en fonction de la conjoncture et des tensions dans la société et entre les nations et du caractère antagoniste ou conciliable des ambitions de chacun…