Enquête sur les rapports au politique des classes supérieures
Auteur / Autrice : | Kevin Geay |
Direction : | Brigitte Le Grignou, Éric Agrikoliansky |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 30/11/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences SOciales (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Beaud |
Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Le Grignou, Éric Agrikoliansky, Stéphane Beaud, Philippe Aldrin, Nicolas Mariot, Céline Braconnier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Aldrin, Nicolas Mariot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’appuie sur une série d’enquêtes qualitatives et quantitatives pour proposer une analyse systématique du rapport au politique des classes supérieures françaises. Notre hypothèse est que l’on peut mieux spécifier la manière dont les mieux dotés participent, opinent, et font valoir leurs intérêts, si l’on prend au sérieux tous les comportements qui ne collent pas avec la description usuelle d’une classe supérieure compétente, investie et intégrée politiquement. Ainsi, s’intéresser aux formes bourgeoises de scepticisme et de relâchement dans la participation conventionnelle autorise une compréhension plus fine du lien entre statut social et politisation. De même, être attentif aux ratés de la reproduction des préférences politiques révèle en creux ce qui, dans le fait d’appartenir aux classes supérieures, dispose au vote de droite. Enfin, nous préciserons les conditions de possibilité du pouvoir des classes supérieures en prenant pour objet les rendements incertains du capital social spécifique que constitue la proximité aux élus, d’une part, et les tentatives malheureuses de contrôle territorial, d’autre part.