Nature et poétique en mouvement. Italo Calvino, lecteur de Lucrèce, de l'Arioste et de Giordano Bruno
Auteur / Autrice : | Maddalena Di Benedetto |
Direction : | Patrice Vermeren |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 08/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Université de Paris VIII. Laboratoire d'études et de recherches sur les logiques contemporaines de la philosophie |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Graziani |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Vermeren, Georges Navet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antonio Saccone, Yves Hersant |
Résumé
L’objet de cette thèse est de montrer qu’il existe une contiguïté entre les formes de la littérature et celles de l’univers.L’analyse part de la perspective d’Italo Calvino qui fonde son esthétique sur un rapport entre le langage et les formes du cosmos et annonce de manière explicite qu’il considère la littérature comme une philosophie naturelle et qu’il veut reprendre le fil d’un ancien discours qui débute avec la philosophie matérialiste présocratique. En faisant de Lucrèce son maître, Calvino reprend l’idée du rapport entre les paroles et les atomes. L’oeuvre de Lucrèce De Rerum Natura se fonde sur l’idée régulatrice de l’existence de combinaisons infinies des différents éléments. Cette théorie des combinaisons infinies des éléments minuscules qui composent l’univers et le monde du langage est centrale chez Giordano Bruno, qui est un disciple de Lucrèce. Nous constatons que la structure mobile du Roland furieux suggère à Italo Calvino l’idée d’une littérature « ouverte ».