Utilisation des antiviraux dans le traitement de la grippe
Auteur / Autrice : | Thierry Blanchon |
Direction : | Catherine Leport, Thomas Hanslik |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Épidémiologie |
Date : | Soutenance le 18/04/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Costagliola |
Examinateurs / Examinatrices : François Bricaire, François Dabis, Elyanne Gault, Alain Gonzalez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tristan Ferry, Laurence Meyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Malgré les nombreuses études menées et les recommandations consensuelles au niveau international, la prescription des inhibiteurs de la neuraminidase (INA) en cas de syndrome grippal reste controversée. Cette thèse avait pour objectif de mieux comprendre la place qui devrait leur être réservée dans le traitement de la grippe saisonnière et pandémique. Afin de répondre à cette question, plusieurs travaux ont été menés et ont montré :-la moindre efficacité de l’association oseltamivir + zanamivir par rapport à l’oseltamivir seul dans le traitement des patients grippés pour réduire la durée de la maladie et le portage viral naso-pharyngé, alors qu’un effet inverse a été observé sur la transmission de la grippe lorsque la bithérapie était administrée dans les 24 heures suivant l'apparition des symptômes ;-l’association de facteurs liés aux caractéristiques du patient et de l'infection virale avec la réponse clinique et virologique lors d’un traitement par oseltamivir ou zanamivir, avec en particulier une possible efficacité de l’oseltamivir diminuée chez la femme ;-les hésitations des médecins à appliquer systématiquement les recommandations concernant la prescription des INA en cas de syndrome grippal chez les patients à risque de grippe compliquée, en particulier lors des épidémies saisonnières. Au vu de ces résultats et dans l’attente de nouveaux traitements en cours d’évaluation, il apparait particulièrement important de continuer le travail entrepris, afin de mieux comprendre les freins à la prescription des INA et d’améliorer leur utilisation dans les années à venir.