Evolution géodynamique et paléogéographique mésozoïque du nord de l'Alaska : du bassin amérasien à l'orogenèse brookienne
Auteur / Autrice : | Nicolas Lemonnier |
Direction : | Philippe Agard, Loïc Labrousse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science de la Terre |
Date : | Soutenance le 02/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences de la Terre de Paris (2009-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : François Baudin, Justin V. Strauss, Alain Rabaute |
Rapporteurs / Rapporteuses : Manuel Pubellier, Jean-Paul Callot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le bassin canadien figure parmi les rares bassins au monde dont la nature et la géométrie du substratum, et donc le mode d'ouverture, ne sont aujourd'hui pas connus. Les modèles paléogéographiques contraints par les rares données disponibles sont sujets à des interprétations controversées avançant des mécanismes et des âges d'ouverture différents, voire contradictoires. Selon les modèles paléogéographiques proposés, les marges du bassin canadien sont tantôt extensives, tantôt transformantes. L'étude de leurs structures et de leurs histoires détaillées est un exercice préalable à la discrimination des modèles plausibles. Le modèle d'ouverture le plus couru fait appel à un changement de polarité de la subduction au sud du bassin canadien au cours de l'orogenèse brookienne polyphasée.La chaîne de Brooks se situe au nord de la péninsule alaskane et au sud du bassin canadien. Elle est un des nombreux stades d'assemblage des ''terranes'' de la Cordillère Nord-Américaine : celui de l'implication d' '' Arctic-Alaska-Chukotka (AAC) '' Son stade collisionnel est réputé synchrone de l'ouverture du bassin canadien. C'est donc là qu'il faut chercher les indices des couplages entre la tectonique du bassin au Nord, la déformation intra-cordillère en Alaska et le système de subductions au Sud. Cette orogène est un témoin actif de l'ouverture du bassin canadien, il a enregistré et modifié les conditions aux limites qui ont présidé à son ouverture. La chronologie relative du développement des deux structures est donc essentielle et toute reconstruction de la géodynamique régionale se doit de les concilier en termes de cinématique et de conditions aux limites.