Thèse soutenue

Prise en compte des environnements résidentiels et non-résidentiels pour mesurer les effets du contexte sur les comportements de santé : le cas de la marche récréative

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Auteur / Autrice : Camille Perchoux
Direction : Basile ChaixYan Kestens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Épidémiologie
Date : Soutenance le 15/06/2015
Etablissement(s) : Paris 6 en cotutelle avec Université de Montréal. Ecole de santé publique
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Sophie Laforest, Pierre-Yves Boëlle, Isabella Annesi-Maesano
Rapporteur / Rapporteuse : Maria Victoria Zunzunegui, Anthony Gatrell

Résumé

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Les études portant sur les effets de l'environnement sur la santé ont essentiellement examiné les effets de l'environnement résidentiel. Cette approche a été critiquée pour son absence de prise en compte des environnements géographiques de vie non-résidentiels. L'objectif général de cette thèse est d'évaluer si la prise en compte des lieux d'activité dans lesquels les individus se déplacent et sont régulièrement exposés permet de mieux estimer l'impact de l'environnement sur la pratique de la marche récréative. Trois études transversales ont été conduites sur la seconde vague de la Cohorte RECORD. La première étude a permis d'identifier une typologie des comportements de mobilité individuels et les déterminants sociodémographiques de ces mobilités. Les résultats de la deuxième étude montrent que l'exposition à des caractéristiques environnementales facilitant la marche diffère entre le quartier de résidence, le quartier résidentiel perçu, et l'espace d'activité. L'erreur de mesure liée à la seule prise en compte de mesures d'exposition résidentielle varie en fonction des groupes socio-économiques et des degrés d'urbanisation de la résidence dans la région Île-de-France. Dans la troisième étude, une densité de destinations élevée, la présence de lacs ou de voies d'eau et un niveau d'éducation élevé du quartier sont associés à une augmentation de la pratique de la marche récréative. Cette thèse souligne l'importance de prendre en compte les environnements géographiques de vie résidentiels et non-résidentiels pour mieux approximer l'exposition environnementale réelle, et évaluer les effets de l'environnement sur les comportements de santé.