Thèse soutenue

Clustering redshift : une nouvelle fenêtre sur l'univers
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Vivien Scottez
Direction : Yannick MellierBrice Ménard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Cosmologie
Date : Soutenance le 21/09/2015
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'astrophysique de Paris (1936-....)
Jury : Président / Présidente : Françoise Combes
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Tresse, Olivier Ilbert
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Blanchard, Mathieu Langer

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Les principaux objectifs de cette thèse sont de valider, consolider et développer une nouvelle méthode permettant de mesurer la distribution en redshift d'un échantillon de galaxies. Là où les méthodes actuelles - redshifts spectroscopiques et photométriques - sont toutes liées à l'étude de la distribution d'énergie spectrale des sources extragalactiques, l'approche ici présentée repose sur les propriétés d'agrégation des galaxies entre elles. En effet l'agrégation (clustering en anglais) des galaxies due à la gravité leur confère une distribution spatiale - et angulaire - particulière. La méthode des clustering redshifts utilise cette propriété particulière d'agrégation entre une population de galaxies dont le redshift est inconnu et un échantillon d'objets de référence afin de déprojeter l'information et de reconstruire la distribution en redshift de la population inconnue. On peut s'attendre à ce que les systématiques de cette approche soient différentes de celles des méthodes existantes qui elles s'intéressent à la distribution spectrale d'énergie (SED) des galaxies. Ce type d'approche répond à un réel besoin de la part de la communauté scientifique dans le cadre des grands projets d'observations tels que la mission Euclid de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Après avoir situé le contexte scientifique général et avoir mis en évidence le rôle crucial de la mesure des distances en astronomie, je présente les outils statistiques généralement utilisés dans le cadre de l'étude de la répartition de la matière dans l'Univers ainsi que leur modification afin de pouvoir mesurer des distributions en redshift. Après avoir validé cette approche sur un type d'objets extragalactiques particuliers, j'ai ensuite étendu son application à l'ensemble des galaxies existantes. J'ai ensuite exploré la précision et les systématiques affectant ces mesures dans un cas idéal. Puis, je m'en suis éloigné de façon à me trouver en situation réelle. J'ai également poussé plus loin cette analyse et montré que les objets de référence utilisés lors de la mesure n'ont pas besoin de constituer un échantillon dont la magnitude limite est représentative de la population de redshift inconnu. Cette propriété constitue un avantage considérable pour l'utilisation de cette approche dans le cadre des futurs grands projets observationnels comme la mission spatiale Euclid. Pour finir, je résume mes principaux résultats et présente certains de mes futurs projets.