L'État et l'Église en Pologne (1945-1989) : la parole libératrice de Jean-Paul II
Auteur / Autrice : | Joanna Alt |
Direction : | Jean-Paul Bled |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 19/06/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Francine-Dominique Liechtenhan |
Examinateurs / Examinatrices : Giuseppe Maria Croce, Jean-Noël Grandhomme, Antoine de Monicault |
Mots clés
Résumé
Le sujet de cette thèse porte sur les relations entre l’Église et l’État en Pologne de la Seconde Guerre mondiale à la rupture de 1989. Elle est centrée sur la parole libératrice de Jean-Paul II. L’un des aspects du processus de la destruction de la dictature communiste, introduit et imposé par le pouvoir politique soviétique en Pologne, a été l’influence de l’Église et en particulier de celle du Primat de Pologne, Stefan Wyszyński et de l’archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła. Les visites de ce dernier, devenu Pape, en 1979, 1983 et 1987 se posent en triple vecteur de désaliénation (à l’échelle de l’individu), de détotalisation (à l’échelle de la société), et de désoviétisation (à l’échelle de la nation). Wojtyła, devenu Jean-Paul II, agissait à l’aide d’une Parole qui produisait un effet sensible et exerçait une influence réelle, morale et intellectuelle, sur les personnes. Pour ce travail j’ai examiné le concept de la « parole performative » (c’est-à-dire celle qui a la force d’agir par elle-même), employée par Wojtyła, et de son imprégnation de l’individu, de la société, de la nation.