Le Roman de la Rose et les arts figurés autour de 1500 : Lieux communs de la réception et de l'interprétation
Auteur / Autrice : | Carmen Decu Teodorescu |
Direction : | Philippe Lorentz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 21/11/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Guy-Michel Leproux |
Examinateurs / Examinatrices : Dagmar Eichberger | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guy-Michel Leproux, Frédéric Elsig |
Mots clés
Résumé
A la fois lieu commun du raisonnement et cliché discursif - selon la distinction opérée par Remy de Gourmont pour qui le lieu commun renvoie à la banalité de l'Idée, tandis que le cliché représente la matérialité même de la phrase -, l'antienne de l'influence du Roman de la Rose sur les arts figurés au Moyen Âge est devenue l'une de ces nombreuses redondances argumentatives sustentant régulièrement la rhétorique en histoire de l'art. Partie de ce constat inflationniste et du désir de vérifier le bien-fondé d'une hypothèse iconographique reliant le Roman de la Rose à la tenture de la Dame à la Licorne, cette enquête a essayé de mettre en exergue le danger des lieux communs de l'interprétation en histoire de l'art, et plus particulièrement de ceux faisant un usage inconsidéré du texte de Guillaume de Lorris et Jean de Meung.