Thèse soutenue

La question de la "transparence" dans l'évaluation du risque : l'"Affaire Séralini"

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Auteur / Autrice : François Allard-Huver
Direction : Nicole d' Almeida
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 14/09/2015
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche :  : École des hautes études en sciences de l'information et de la communication (Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine)
Laboratoire : Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (Paris ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Françoise Bernard
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Gabrielle Suraud, Pascal Griset, Arnaud Mercier, Adeline Wrona

Résumé

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Dans la lignée de recherches précédentes en Sciences de l’Information et de la Communication, ce travail explore la question de la « transparence » dans l’évaluation du risque, en particulier dans le cadre des controverses scientifiques et des polémiques médiatiques autour des pesticides et des OGM. Face à ce principe - jamais défini et pourtant central – ce travail cherche à répondre à la question suivante : Quelles sont les limites de la mise en œuvre de la notion de « transparence » ? Dans ce cadre, on étudie précisément l'« Affaire Séralini » qui fait suite à la publication d’une étude controversée sur les OGM et les pesticides et leurs conséquences sur la santé. Dans la première partie de notre travail, nous avons cherché à analyser le passage de la transparence à la transparence numérique au regard des évolutions de la sphère publique, de la société moderne à la société postmoderne. Nous avons consacré la deuxième partie de notre travail à notre terrain d’étude à proprement parler, c’est-à-dire l’« Affaire Séralini ». En posant la question des controverses et des polémiques dans la « société du risque », nous avons pu questionner comment la « société transparente » se déploie dans une société postindustrielle confrontée aux risques. Enfin, notre dernière partie explore les injonctions paradoxales de la transparence qu’on peut observer au cours de l’« Affaire Séralini ». Au-delà des limites de l’injonction à la transparence reste-t-il une place pour la confiance et le parler-vrai dans nos sociétés du risque ?