Thèse soutenue

Le mystère et le fantastique au service du bien dans l’œuvre romanesque d’Iris Murdoch : The Bell, A Severed Head, The Italian Girl, Bruno’s Dream et Jackson’s Dilemma

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Auteur / Autrice : Catherine Guionnet
Direction : François Gallix
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études anglophones
Date : Soutenance le 12/06/2015
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Voix Anglophones. Littérature et Esthétique (Paris)
Jury : Président / Présidente : Vanessa Guignery
Examinateurs / Examinatrices : Claire Bazin, Christian Gutleben

Résumé

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De nombreux critiques se sont penchés sur le caractère fantastique des romans d’Iris Murdoch, d’autres ont évoqué la notion du bien. Nous avons voulu dans cet écrit mettre en relation les deux notions et montrer qu’à travers le fantastique Iris Murdoch conduit son lecteur sur le chemin du bien dans cinq romans : The Bell, A Severed Head, The Italian Girl, Bruno’s Dream et Jackson’s Dilemma. Dans une première partie, après avoir proposé quelques définitions du fantastique, nous avons relevé dans le texte murdochien tous les éléments qui nous permettent de lui apposer cette étiquette. Par l’étude de l’illusion d’optique, nous avons pu confirmer que le fantastique prend sa source dans une fissure du réel et fait sourdre un monde où règnent peur, doute, rêve et folie. Nous avons, par la suite, analysé les symboles spécifiques du genre. Dans une deuxième partie nous avons examiné le rôle du lecteur dans les écrits de la romancière et tenté de comprendre en quoi la notion de fantastique pouvait influencer le sens de sa lecture. Dans une dernière partie nous avons établi qu’Iris Murdoch s’appuie sur l’aspect fantastique et inexplicable de la nature humaine pour orienter son lecteur vers le chemin du bien. La contingence à laquelle Iris Murdoch est particulièrement attachée, c’est-à-dire l’acceptation que tout ne peut être maîtrisé, force le lecteur à reconnaître que son destin lui échappe. Dès lors il lui est possible de lâcher prise et de ne plus mettre en avant un ego aveuglant. Il devient un homme humble capable d’un amour altruiste qui l’entraîne vers le bien où se réunissent la mort, l’amour et la littérature.