Auteur / Autrice : | François Alcouffe |
Direction : | Olivier Forcade |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 17/04/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Tristan Lecoq |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Manigand, Édouard Husson |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche diffère des monographies habituelles en présentant un regard neuf sur les dirigeants nazis, celui d’André François-Poncet ambassadeur de France à Berlin de 1931 à 1938. Elle se prolonge par sa réflexion distanciée lorsqu’il devient ambassadeur de France à Rome de 1938 à 1940 puis captif en Allemagne de 1943 à 1945. Comprendre l’atmosphère de la période est sans doute une des clés de l’histoire allemande de 1933 à 1945. François-Poncet fut de ceux qui la perçurent le mieux et le plus précocement ainsi que la menace nazie. Le plan de l’étude comporte trois parties. D’abord le jugement qu’André François-Poncet portait sur les Allemands face au nazisme, dans un deuxième temps celui qu’il portait sur les cercles du pouvoir et enfin celui qu’il portait sur Hitler. Cette étude a un caractère pluridisciplinaire entre la recherche historique et l’analyse psychologique du phénomène qui a suscité une des historiographies les plus importantes et les plus évolutives qui soient : le nazisme. Elle repose sur l’étude qualitative de la production intellectuelle du diplomate au travers de ses dépêches, de ses écrits ainsi que du fonds André François-Poncet conservé aux Archives nationales.