Thèse soutenue

Conditions de création et de destruction de la monnaie

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Auteur / Autrice : Philippe Laurier
Direction : Gérard Lafay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 02/12/2015
Etablissement(s) : Paris 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Naulot, Christian Ottavj
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Aglietta, Jacques Sapir

Mots clés

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Résumé

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Création ou destruction de monnaie sont des facteurs majeurs de variation de sa valeur. Il est essentiel de cerner d’où provient originellement cette valeur, puis de comprendre comment de tels mécanismes de création ou de destruction l’affecteront, et enfin de mesurer les conséquences de ces mécanismes en termes de création ou destruction cette fois de richesse, au sens où Adam Smith traitait de la Richesse des nations. Plusieurs écoles de pensée ont formulé des propositions divergentes en matière d’émission de monnaie, pour sa bonne régulation et dans une recherche de relation efficace avec les besoins économiques. La montée en puissance des monnaies fiduciaires et scripturales a exacerbé ces divergences depuis deux siècles. La démonétisation progressive de l’argent métal puis de l’or ont parallèlement octroyé aux politiques monétaires une liberté d’action mais également une responsabilité croissantes. Une analyse critique de ces politiques et doctrines monétaires, ouvrira dans un second temps sur des propositions de nouveaux mécanismes d’injection de monnaie. Avec pour objectif premier de maintenir une stabilité entre inflation et déflation. Un deuxième objectif étant un meilleur lissage de la croissance économique, atténuateur notamment des cycles Juglar. Un troisième, de cercle vertueux, où les émissions de monnaie parviennent à établir des conditions économiques favorables à leur propre reproduction future. Ces mécanismes de création de monnaie, articulés avec la croissance et la productivité, trouvant pour complément une destruction des « faux-droits » dans l’acception que leur donnait Jacques Rueff, ou du « faux-monnayage » selon la définition de Maurice Allais.