Le renseignement militaire opérationnel sous le Consulat et l'Empire (1799-1815)
Auteur / Autrice : | Michel Roucaud |
Direction : | Bernard Gainot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 15/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut d'histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1978-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sébastien-Yves Laurent |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Gainot, Valeria Pansini, Hervé Drévillon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jacques-Olivier Boudon, Jean-François Brun |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l’historien américain Sherman Kent définit ce qu’est le renseignement. Ce mot désigne les structures de renseignement et renvoie aux activités mises en œuvre par ces organes, il s’agit enfin d’un savoir [knowledge] sur des matières aussi diverses que le sont les applications potentielles de l’activité de renseignement. Or, cette acception n’est pas celle qui est donnée au mot « renseignement » sous le Consulat et l’Empire. Le renseignement désigne juste l’action de se renseigner. Cependant le renseignement militaire opérationnel existe bel et bien dans les armées napoléoniennes. L’on constate dans ces armées la présence des savoirs et savoir-faire qui constituent une culture de renseignement propre à mener des opérations. Dans quelle mesure cette culture est-elle partagée par les militaires ? S’accompagne- t-elle de la formation d’une spécialité ? Répondre à ces interrogations, c’est axer les recherches tout d’abord sur l’étude des documents de renseignement et leur normalisation, puis sur les acteurs du renseignement opérationnel (du militaire à l’espion), sur les structures du renseignement permanentes et temporaires, et enfin sur le cycle de l’information. L’état de guerre quasi permanent à cette période de l’histoire contribue à accélérer l’acculturation des militaires au renseignement. Cependant, la fin de cet état fera apparaître les limites du renseignement opérationnel.