Thèse soutenue

Embarcations de tradition indigène en Patagonie du Nord / Sud Chili : typologie, technologie et routes de navigation de la Cordillère des Andes à la mer

FR  |  
EN  |  
ES
Auteur / Autrice : Nicolas Lira San Martin
Direction : Dominique Legoupil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie. Ethnologie. Anthropologie
Date : Soutenance le 26/11/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris ; 1990-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ARCHAM Archéologie des Amériques (Paris ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Éric Rieth
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Legoupil, Éric Rieth, Catherine Lavier, Claire Alix
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Pétrequin, Maria-Eugenia Solari

Mots clés

FR  |  
EN  |  
ES

Résumé

FR  |  
EN  |  
ES

Ce travail est une contribution à la compréhension des pratiques et des technologies de la navigation de tradition ou origine indigène dans le sud du Chili et dans la région des lacs nord-patagoniques, en contribuant à la connaissance de l’histoire de la mobilité, de l’utilisation de l’espace et de ses transformations par les communautés des époques préhispaniques jusqu’au milieu du XXème siècle. Notre hypothèse de travail se base sur l’idée que la navigation de tradition indigène aurait joué un rôle prépondérant dans les connections établies entre les populations installées sur les rives des lacs nord-patagoniques des versants orientaux et occidentaux des Andes, ainsi que dans le développement des routes de contacts, de mobilités et d’échanges entre ces communautés et celles de la frange côtière pacifique. L’étude des embarcations indigènes et de sa navigation n’est pas facile spécialement à partir de l’archéologie. Ceci, principalement à cause des problèmes de conservation des embarcations qui ont empêché de trouver les évidences directes de leur utilisation. C’est pour cette raison que nous proposons l’étude des embarcations et de la navigation préhispanique à travers les sources d’information complémentaires (le registre archéologique, le registre ethnohistorique et le registre ethnographique) que nous permettront d’arriver à des conclusions plus pertinentes et achevées.