Thèse soutenue

Le commerce de l'encens de la chute des royaumes sudarabiques à l'arrivée des Portugais dans l'océan Indien (IVe-XVIe siècles) : une étude pluridisciplinaire

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Auteur / Autrice : Sterenn Le Maguer
Direction : Alastair Northedge
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie islamique
Date : Soutenance le 22/09/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Michel Tuchscherer
Examinateurs / Examinatrices : Alastair Northedge, Michel Tuchscherer, Claire Guilbert
Rapporteurs / Rapporteuses : Margareta Tengberg, Christian Julien Robin

Résumé

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Le commerce de l’encens en péninsule Arabique à la période antique a fait l’objet de nombreuses études historiques et archéologiques. L’objet de cette thèse est de comprendre ce commerce durant la période islamique et en quoi il diffère ou s’inscrit dans la continuité de l’Antiquité. Le cadre chronologique débute au IVe siècle et se termine avec le XVIe siècle. Le terme « encens » est pris dans son sens étymologique de « chose brûlée » désignant ainsi différentes substances et, plus largement, un usage. Dans le cadre de cette thèse, une recherche pluridisciplinaire a été réalisée : elle est basée sur la confrontation des données naturalistes et des sources archéologiques et textuelles. Premièrement, les textes anciens et médiévaux témoignent de l’usage de nombreuses substances, ce qui est confirmé par l’archéologie. En effet, des résidus d’encens provenant de contextes anciens et médiévaux ont pu être identifiés. En outre, l’étude des autels à encens préislamiques et des brûle-parfums islamiques atteste d’un usage de l’encens dans tous les niveaux de la société. Concernant la période islamique, les découvertes archéologiques de ces objets dans des contextes domestiques prouvent un usage généralement profane de l’encens, marquant ainsi une évolution par rapport à la période précédente. Enfin, les sources textuelles et archéologiques s’accordent sur la continuité du commerce malgré des évolutions, comme la progressive prédominance des relations entre l’Arabie et l’Extrême-Orient.