Thèse soutenue

Le contrôle des multinationales sur les villes de bauxite en Guinée : comment descendre d'un lion

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Auteur / Autrice : Johannes Knierzinger
Direction : Emmanuel GrégoireUlf Engel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Global studies. Géographie
Date : Soutenance le 03/11/2015
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Universität Leipzig
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Paris ; 1988-....)
Jury : Président / Présidente : Matthias Middell
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Grégoire, Ulf Engel, Ute Wardenga, Géraud Magrin
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Gascon

Résumé

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Ce travail de thèse est consacré aux conséquences sociales et politiques de l’exploitation minière de la bauxite en Guinée. Quelques années avant son indépendance en octobre 1958, la Guinée est devenue membre d’un réseau mondial de production incluant mines, raffineries, fonderies et usines, métallurgiques, toutes contrôlées par un petit nombre de sociétés multinationales interconnectées. Ce travail de recherche se penche sur les conséquences politiques et sociales de ce processus d’intégration dans une filière globales aboutissant à la production de voitures, de boîtes de conserve, d’avions, de bâtiments ou d’autres produits en aluminium. Au-delà du contrôle extérieur existant de fait sur les différentes villes productrices de bauxite, les trois mines de bauxite de Guinée ont également été la source des principales recettes depuis l’indépendance et ont de ce fait un impact décisif sur l’histoire du pays. Afin de mettre en évidence ces interconnections et rapports de force, la thèse interroge (1) les intérêts des pays producteurs et importateurs ainsi que des institutions internationales en jeu (2) les formes de gestion des risques et les stratégies de maximisation du profit (chain governance) des multinationales et (3) les formes de renégociation et les effets de ce réseau mondial de production au niveau local.