Thèse soutenue

Le peintre brésilien Rodolpho Amoêdo (1857-1941) et l'expérience de la peinture française : académisme ou innovation ?

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marilia Braz-Botelho
Direction : Éric Darragon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 28/03/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : François Robichon
Examinateurs / Examinatrices : Éric Darragon, Anne Roquebert, Jorge Coli
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Tillier

Résumé

FR  |  
EN

Analyse du parcours et de la production du peintre brésilien Rodolpho Amoêdo (1857-1941), pensionnaire de l’Académie Impériale (brésilienne) des Beaux-Arts à Paris, entre les années 1879 et 1887. Au contact avec l’art français contemporain, mais aussi celui du XVIIIème siècle, Amoêdo va d’abord subir l’influence de certains peintres français, comme Gustave Boulanger et Alexandre Cabanel, ses premiers maîtres. Mais vers la fin de son séjour parisien, il passe à s’intéresser à l’art de Puvis de Chavannes. Ses toiles deviennent alors plus claires et se rapprochent maintes fois d’un style pré-symboliste. De retour au Brésil en 1888, il s’intéresse à la littérature de son temps et il participe à divers cercles formés par de célèbres hommes de lettres à Rio de Janeiro. Sa peinture toujours académique dans la facture et romantique dans son contexte va évoluer vers un style réaliste plus intimiste et psychologique. Souvent la femme actuelle prenait une œuvre place importante dans ses représentations. Dans ce sens, il devient très à l’écoute de l’art de James Tissot. Toutefois, ses œuvres imprégnées de théâtralité font preuve d’originalité : tant au niveau de la composition comme de la mise-en-scène des personnages. Sa science des techniques de peinture et les idées positivistes ont aussi joué un rôle dans sa conception de l’art. Commentaires et critiques sur les œuvres présentées par l’artiste lors des Salons parisiens, des expositions brésiliennes et internationales. Comme enseignant dévoué à l’école des Beaux-Arts de Rio de Janeiro, il a collaboré directement au développement de l’art au Brésil, en particulier dans la période de transition entre l’art académique du XIXème et l’art moderne du XXème siècle.