Thèse soutenue

Le tissage, mémoire de la matière retrouvée

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Auteur / Autrice : Omar Taktak
Direction : Michel Sicard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts et sciences de l'art. Arts plastiques
Date : Soutenance le 12/12/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut d'esthétique des arts et technologies (Paris ; 1989-2012)
Jury : Président / Présidente : Amos Fergombé
Examinateurs / Examinatrices : Michel Sicard
Rapporteurs / Rapporteuses : Guy Lecerf

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse, traitant la problématique du tissage et de son propre univers, cherche à élargir l’espace commun et restreint de la pratique du tissage et ses manifestations. Nous étudions, d’emblée, la technique de tissage traditionnelle, sa structure et sa composition. Les tapis berbères tunisiens sont pour tout chercheur des instruments de déchiffrage d’espaces plastiques porteurs de tant de significations. Ils sont un élément de mémoire culturelle, explicitant notamment le sens et les signes des motifs et des couleurs. Item pour les vêtements, leurs tissus sont un moyen d’identification et un support de communication. Le vêtement devient aussi «langage» à l’instar de la calligraphie. Le point, la ligne et la surface s’expriment en s’entrelaçant autrement. Ces éléments se structurent et se composent par le biais «d’autres chaines» et «d’autres trames», afin de nous proposer une autre facette de «tissu». Celui-ci devient tantôt numérique tantôt métaphorique. L’image numérique est donc le produit de cette nouvelle facette générée par l’usage de l’informatique. La science et la technologie ont procuré à l’art (participatif/hybride) de nouveaux outils plus complexes et plus variés afin de perpétuer l’interprétation des mondes et susciter les interrogations. Elles nous permettent d’accueillir et d’intégrer de nouvelles approches et médiums dans l’univers artistique tels que le mouvement, le son, la vidéo, etc., en créant un nouveau rapport du public à l’œuvre. L’espace public et urbain devient alors une matrice propice pour s’exprimer artistiquement.