Thèse soutenue

De la prise à la reprise : origine et migration du cinéma amateur au Brésil

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Auteur / Autrice : Thais Continentino Blank
Direction : Sylvie LindepergConsuelo da Luz Lins
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 21/09/2015
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Universidade federal do Rio de Janeiro
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....)
Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art / HiCSA
Jury : Président / Présidente : Mônica Kornis
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Lindeperg, Consuelo da Luz Lins, Andréa França, Myriam Tsikounas, Mauricio Lissovsky
Rapporteurs / Rapporteuses : Andréa França

Mots clés

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Résumé

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Ce travail de doctorat est consacré au cinéma amateur produit au Brésil entre les années 1920 et 1965. Notre recherche a été développée à partir d'un corpus constitué par des films produits par cinq familles. Dans une première partie, nous revenons sur l'origine et le développent de cette pratique au Brésil en nous basant: l'étude des disputes commerciales qui ont marqué l'arrivée sur le marché des équipements dédiés exclusivement à l'usage amateur; les publications des années 1920 et 1930 consacrées à ce public et sur la récupération du contexte de production des images qui forment notre corpus. Dans cette première partie nous discutons aussi les expressions « film de famille» et «cinéma amateur» en proposant un dialogue avec le théoricien Roger Odin. Dans une deuxième partie, nous suivons l'itinéraire migratoire de ces images jusqu'à leur entrée dans les archives et leur reprise dans les documentaires contemporains. Pour reconstruire ce chemin migratoire nous nous inspirons des méthodes de recherché proposées par l'historienne Sylvie Lindeperg. Cette recherche a pour objectif principal de discuter des procédures de publicisation du cinéma domestique. En suivant le parcours migratoire des images qui forment notre corpus nous affirmons la thèse que les films réalisés dans un contexte familier ne gagne une dimension public et politique que lorsque qu'ils sont soumis à un processus de «montage», un concept que nous travaillerons à partir de la pensée de l'historien de l'art Georges Didi-Huberman.