Thèse soutenue

La prise en compte des aspects économiques du défi climatique dans le régime juridique international du climat

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Auteur / Autrice : Géraud de Lassus Saint-Geniès
Direction : Hélène Ruiz FabriPaule Halley
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 24/03/2015
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit international et européen (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (Paris ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Dominic Roux
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Ruiz Fabri, Paule Halley
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Maljean-Dubois, Hélène Trudeau

Résumé

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Résoudre la crise climatique est un défi intrinsèquement économique. Il s'agit d'inventer une nouvelle économie, moins dépendante des énergies fossiles et capable, face à l'attrait de l'immédiat, de défendre suffisamment les intérêts des générations futures. Partant de ce constat, cette étude repose sur l'idée qu'une réponse normative crédible face aux changements climatiques ne peut passer que par un droit qui soit axé sur la promotion de la transition énergétique et qui garantisse une articulation équilibrée entre les préoccupations économiques de court terme et les préoccupations, à plus long terme, liées à la préservation du climat. L'étude de La prise en compte des aspects économiques du défi climatique dans le régime juridique international du climat vise à déterminer l'importance que les membres du système multilatéral de lune contre les changements climatiques accordent à la nécessité de promouvoir la transition énergétique et d'encadrer l'expression des préoccupations économiques nationales dans le cadre de leur coopération. Fondée sur une analyse de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, du Protocole de Kyoto et de leur droit dérivé, cette recherche démontre la portée limitée des outils élaborés pour réformer les modes de développement ainsi que le haut niveau de protection que la norme internationale garantit aux intérêts économiques immédiats des États. Elle démontre également que la coopération climatique multilatérale tend désormais à être marquée par un mouvement de renationalisation des questions relatives à la promotion de la transition énergétique et à l'articulation des valeurs économiques et environnementales.