Thèse soutenue

La liquidité et la structure par terme des taux d'intérêt dans la tradition britannique de Henry Thornton, Ralph George Hawtrey, John Maynard Keynes et John Richard Hicks
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Auteur / Autrice : Lucy Brillant
Direction : Jérôme de Boyer des Roches
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences economiques
Date : Soutenance le 07/12/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Philosophie, histoire et analyse des représentations économiques (Paris ; 2001-....)
Jury : Président / Présidente : André Lapidus
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme de Boyer des Roches, Jean-Bernard Chatelain, Ivo Maes
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Béraud, Roger James Sandilands

Résumé

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La spécificité de la tradition monétaire de Henry Thornton, Ralph George Hawtrey, John Maynard Keynes et John Richard Hicks, est de considérer le taux d'intérêt comme une variable influencée par la banque centrale. Ces auteurs peuvent être rattachés à une même tradition monétaire, différente de celle de Knut Wicksell, où le taux d'intérêt est déterminé par une variable réelle: le taux de profit. Dans la tradition de Thornton, le prêt et l'emprunt renvoient une vente et un achat de titres de dette. Ces derniers prennent une forme différente selon la période étudiée. Au dix-neuvième siècle, Thornton proposait que la Banque d'Angleterre contrôle, par des variations de son taux d'escompte, le prix de la liquidité de court-terme, étant la substituabilité des traites commerciales en monnaie. Un siècle plus tard, cette influence était effective. Cependant, au XXe siècle, avec le développement des marchés financiers, d'autre canaux de transmissions de la politique monétaire sont apparus. Bien que négligée par 1 littérature, une des controverses les plus représentatives de cette époque est celle d'Hawtre Keynes et Hicks. Ils conviennent que le taux court est un phénomène monétaire. En revanche, ils ne s'accordent pas sur la nature du taux long. Les débats portent sur la théorie pionnière d Keynes de la structure par terme des taux d'intérêt, les effets d'annonces, ainsi que les limite de l'arbitrage.