Conditions d'ouverture du secteur financier, déréglementation et risque pour le secteur bancaire : cas des pays en développement
Auteur / Autrice : | Nabila Boukef Jlassi |
Direction : | Jean-Paul Pollin, Ezzeddine Abaoub |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 20/03/2015 |
Etablissement(s) : | Orléans en cotutelle avec Université de Tunis El Manar |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2012-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Saucier |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Pollin, Ezzeddine Abaoub, Philippe Saucier, Mohamed El Hédi Arouri, Kamel Naoui, Faouzi Jilani | |
Rapporteur / Rapporteuse : Mohamed El Hédi Arouri, Kamel Naoui |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ces dernières décennies, le monde a vécu des épisodes de forte instabilité financière globale, allantde pair avec un mouvement important de capitaux internationaux. Ce paradoxe remet en question lebien-fondé d’une politique de libéralisation financière internationale et soulève de nombreusescontroverses dont l’issue est à ce jour ambigu. L'objectif de cette thèse est d’apporter une contributionà ce débat actuel. Notre démarche s'articule autour de trois grandes parties. D'abord, nous analysonsl'impact de la globalisation financière sur la croissance économique dans les pays en développement(PED). Ensuite, dans la deuxième partie, nous étudions le rôle que pourrait jouer la libre circulationdes capitaux internationaux comme un déterminant du déclenchement des crises bancaires dans lesPED. Ceci nous amène dans la troisième partie à analyser les réformes réglementaires proposéespour pallier à ce risque de crises bancaires et tirer profit de la globalisation financière (GF).Les principaux résultats de la thèse peuvent être résumés comme suit : (1) La GF agit positivementsur la croissance économique et la stabilité du secteur bancaire, ces effets étant conditionnés par lanature des flux de capitaux échangés. (2) Les pays en développement peuvent bénéficier de lalibéralisation des mouvements de capitaux s’ils ont atteint un certain seuil de développementinstitutionnel. (3) Le contrôle des capitaux permet aux pays en développement d’assurer un niveau destabilité financière soutenu. Les implications de politiques économiques sont : (a) Les PED ont intérêtà améliorer leurs cadres institutionnels pour tirer profit de la globalisation financière. (b) Les pays endéveloppement doivent renforcer leur cadre règlementaire et mettre en place une politique de contrôledes capitaux qui ciblerait ceux à l’origine de l’instabilité économique et financière. (c) Un tel contrôlene doit pas se faire seulement sur les engagements envers l’étranger mais aussi sur les avoirs.