Méthodologie et interprétation cytologique du lavage bronchoalvéolaire chez le cheval Trotteur Français : prévalence des affections respiratoires profondes et association avec les performances
Auteur / Autrice : | Marianne Depecker |
Direction : | Anne Couroucé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé. Recherche Clinique. Médecine Equine |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Nantes, Ecole nationale vétérinaire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
Mots clés
Résumé
La maladie inflammatoire des voies respiratoires profondes (MIVRP) et l’hémorragie pulmonaire induite à l’exercice (HPIE) sont des causes fréquentes de contre-performance chez les chevaux. Le lavage bronchoalvéolaire (LBA) est un outil diagnostique sensible ; cependant, les multiples possibilités de réalisation ont un impact incertain sur l’interprétation, et les valeurs seuils de pourcentages cellulaires ne sont pas consensuelles. Les objectifs du projet étaient de 1. Déterminer l’influence de la méthodologie du LBA et des critères diagnostiques utilisés sur les profils cytologiques et le diagnostic posé, 2. Déterminer la prévalence, l’association avec les performances et l’incidence de l’HPIE et la MIVRP sur une population de Trotteurs Français à l’entraînement. Deux études prospectives (138 et 30 chevaux) et une étude longitudinale (15 chevaux) ont été réalisées. Le volume instillé pour le LBA influe significativement sur les proportions de neutrophiles. Les profils cytologiques (MIVRP et HPIE) ne sont pas équivalents entre les poumons et des seuils restreints pour la MIVRP augmentent le risque d’erreur diagnostique si un seul poumon est prélevé. Une valeur seuil pour le dianostique cytologique d’HPIE a également été validée. La prévalence de l’HPIE est de 37% et n’a pas d’impact sur les performances dans la population étudiée. La MIVRP concerne 57 à 94 % des chevaux selon les seuils cytologiques utilisés, avec un taux de neutrophiles >10% significativement augmenté au cours de la saison, contrairement à celle de la MIVRP, justifiant la pertinence du suivi longitudinal.