Forcer la régénération des cellules bêta à l’aide des cellules alpha
Auteur / Autrice : | Nouha Ben Othman |
Direction : | Patrick Collombat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique et thérapeutique |
Date : | Soutenance le 15/12/2015 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biologie Valrose (Nice) - Institut de Biologie Valrose / IBV |
Jury : | Président / Présidente : François Cuzin |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Collombat, François Cuzin, Jean-Sébastien Annicotte, Gérard Gradwohl, Ahmed Mansouri | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Sébastien Annicotte, Gérard Gradwohl |
Résumé
Le diabète de type 1 (DT1) résulte de la destruction des cellules β productrices d’insuline par le système immunitaire. Cette condition représente un enjeu de santé publique majeur car, malgré les thérapies actuelles, les patients atteints développent trop souvent des complications cardio-vasculaires. Des thérapies alternatives se doivent donc d’être mises au point. Ainsi, diverses approches visent à reprogrammer/différencier (in vitro ou in vivo) différents types cellulaires pancréatiques afin de générer des cellules β (productrices d’insuline) fonctionnelles. Dans ce but, notre laboratoire a notamment montré que les cellules α (productrices de glucagon) embryonnaires peuvent être régénérées et converties en cellules β fonctionnelles par l’expression ectopique du seul gène Pax4 (un gène normalement impliqué dans la spécification embryonnaire du lignage β - (Collombat and Mansouri, 2009)). Dans la première partie de ce travail, nous démontrons que les cellules α à l’âge adulte (Al-Hasani et al., 2013) retiennent leur capacité de régénération et de conversion en cellules β, celles-ci étant fonctionnelles et capable de remplacer plusieurs fois l’ensemble des cellules β du pancréas. Cependant, cette approche transgénique serait difficile à mettre en œuvre chez l’homme. De nombreux cribles furent donc initiées dans le but de trouver des petites molécules/composés chimiques mimant les effets de Pax4. Un composé potentiel, GABA, fut ainsi identifié et caractérisé.