Mondialisation, industries culturelles et culture kabyle : recherche sur l’influence des telenovelas sur la femme kabyle
Auteur / Autrice : | Nasr-Eddine Sahnoun |
Direction : | Paul Rasse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 01/06/2015 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Information, Milieux, Médias, Médiations (Toulon (Var) ; Nice (Alpes-Maritimes) ; 2004-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Gino Gramaccia |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Pélissier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gino Gramaccia, Stefan Bratosin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail se veut comme une contribution académique sur le sujet de l’évaluation du contact des sociétés dites traditionnelles (locales) face à la dynamique de mondialisation culturelle (globale) portée par les dispositifs d’information et de communication. Il s’inscrit dans le cadre d’un débat portant sur les industries culturelles et leurs influences, ainsi que sur le processus de reconfiguration des identités et cultures traditionnelles locales au contact du monde moderne synonyme de leur intégration ou non à l’ordre mondial. Entre tradition et modernité, la rencontre entre l’industrie culturelle et la culture kabyle nous renvoie souvent à la dimension du global/local que soulève ou qu’impose la globalisation. Celle-ci par delà son aspect hégémonique participe à l’émergence d’un processus d’hybridations culturelles et identitaires symbole de cette combinaison entre moderne et non moderne qui repose sur les dichotomies fascination/répulsion, emprunts/rejets intégrations/éliminations qui se déploient selon des modalités de résolution toujours précaires. Les flux médiatiques transnationaux apparaissent sans doute comme un facteur majeur à l’intérieur de ce processus, d’où la question de savoir et de comprendre dans quelle mesure est ce que de tels dispositifs produisent de « l’homogénéisation culturelle », ou, à l’inverse, s’ils permettent, « d’enrichir » l’expérience culturelle et identitaire locales « d’apports extérieurs » ?