Regroupées mais employées : L'accès au travail des femmes marocaines en Sardaigne et en Toscane
Auteur / Autrice : | Angela Piredda |
Direction : | Jocelyne Streiff-Fénart, Maurizio Ambrosini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 17/02/2015 |
Etablissement(s) : | Nice en cotutelle avec Università degli studi (Milan, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre national de la recherche scientifique (France). Unité mixte de recherche (7032 ; ....-2013) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jocelyne Streiff-Fénart, Maurizio Ambrosini, Elisabetta Cioni, Camille Schmoll |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse se propose d’explorer un argument peu connu dans la littérature sociologique italienne, c’est-à-dire le travail des femmes Marocaines en Italie, en particulier en Sardaigne et en Toscane.Ces femmes sont aux marges de l’intérêt scientifique qui est concentré sur les étrangères « primomigrantes » arrivées pour travailler, parce que l'emploi est vu comme un indicateur d’intégration et d’émancipation féminin. Au contraire, la condition de femmes regroupées des Marocaines porte à accentuer l’image de femmes au foyer pour culture et tradition, donc soumises à l'homme et peu intégrées dans la société locale. Mais, si d’un côté est vrai que ces femmes sont arrivées en Italie surtout pour regroupement familial et qu’elles sont peu présentes dans le marché de l’emploi italien, d’un autre côté leur plus grande participation au travail dans d’autres nations met en doute que la situation en Italie soit due à des facteurs exclusivement culturels. Il est donc possible donner une image plus large de celle de « femme au foyer » comme une femme passive. Dans ce travail on explore, ainsi, le rapport entre les Marocaines et le travail, quels sont les effets et l’interprétation de l’emploi féminin dans la relation avec l’homme et dans la construction même de l’identité de la femme. On verra donc si le travail pour les Marocaines en Italie est un moyen pour modifier le modèle traditionnel familial et le rôle à l’intérieur du couple.