Appropriation spatiale touristique multiniveau : Sens et enjeux des représentations et usages dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO), exemple en Roumanie et Serbie
Auteur / Autrice : | Yanis Oussalem Wallon |
Direction : | Jean-Christophe Gay, Dan-Alexandru Ilies |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 24/03/2015 |
Etablissement(s) : | Nice en cotutelle avec Université d'Oradea (Oradea, Roumanie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Étude des structures, des processus d'adaptation et des changements des espaces. UMR 6012 (Nice ; 1997-2011) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Spindler |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Gay, Dan-Alexandru Ilies, Jacques Spindler, Philippe Bachimon, Philippe Duhamel, Sylvie Christofle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Bachimon, Philippe Duhamel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette approche multidisciplinaire, basée sur le champ conceptuel de la géographie psychosociologique du tourisme, empreinte une démarche méthodologique qualitative. Le Système d’Analyse Multiniveau de l’Appropriation Spatiale Touristique (SAMAST) que j’ai développé utilise trois enquêtes, basées sur les perceptions et usages spatiaux, afin de mettre en évidence les formes d’appropriation. Celui-ci fait apparaître des niveaux d’appropriation différents selon les échelles du tourisme (du global au fin).Avant le départ, le choix de la destination et des activités touristiques est fortement influencé par l’image perçue des futurs visiteurs. La prise de décision et d’information, notamment par le biais des guides touristiques et des TIC, constitue une forme de préappropiation touristique de l’espace. Cette dernière s’oriente vers l’autonomie et l’altérité des individus, car elle comprend la réservation d’activité et de lieux touristiques, propre au projet de voyage. Une fois sur place, le touriste s’approprie l’espace d’accueil par ses usages de consommation, de mobilité et de changement d’habiter. Le touriste privatise temporairement les lieux, comme les espaces de production et d’hébergement touristiques et y laisse des marques. Enfin, au retour du séjour, la désappropriation de l’espace s’effectue par le partage du vécu, des souvenirs et des expériences de voyage. Par la transmission et la diffusion d’avis et d’informations sur les espaces visités, l’individu influence le choix et participe à la préappropriation de l’espace potentiellement convoité par autrui. Cette postappropriation interconnectée referme ainsi le cycle (la boucle) de l’appropriation spatiale touristique.