La basse continue dans l'oeuvre poétique de Jean-Michel Maulpoix
Auteur / Autrice : | Gabriel Grossi |
Direction : | Béatrice Bonhomme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue, Littérature et Civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 15/01/2015 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (Nice ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Viart |
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Bonhomme, Dominique Viart, Benoît Conort, Catherine Mayaux, Odile Gannier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Conort, Catherine Mayaux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Auteur de nombreux recueils poétiques depuis 1978, Jean-Michel Maulpoix apparaît comme l’un des poètes majeurs de sa génération, dont il est également un défenseur et un théoricien. Si sa poésie se veut pleinement de son temps, dont elle partage les doutes, les inquiétudes et les malaises, elle tente cependant, sans pour autant effacer toute marque personnelle, de porter ceux-ci à une dimension universelle, tout en se montrant tendue vers un idéal d’apaisement. Cette étude, qui conjugue une analyse thématique à des commentaires stylistiques parfois appuyés sur des décomptes statistiques, tente ainsi de montrer que cette tension entre dissonance et apaisement travaille profondément l’écriture des différents recueils, dans leurs thèmes comme dans leur forme, leur énonciation et leur rythme. Elle emprunte à la musique les notions de « basse obstinée » et de « basse continue », non pour suggérer que la poésie soit analysable en termes musicaux, mais en tant que métaphores d’une écriture elle-même obstinée, qui privilégie la continuité plutôt que les ruptures, et une continuité qui n’exclut pas la variation, jusque dans le rythme des phrases et des poèmes.