Thèse soutenue

Sécurité et libertés fondamentales des communications électroniques en droit français, européen et international

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Auteur / Autrice : Monika Zwolinska
Direction : Louis Balmond
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 04/12/2015
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupement d'études et de recherches sur les évolutions du droit international et comparé (Nice ; ....-2015)
Laboratoire : GEREDIC
Jury : Président / Présidente : Patrick Auvret
Examinateurs / Examinatrices : Louis Balmond, Patrick Auvret, Éric A. Caprioli, Jérôme Huet
Rapporteur / Rapporteuse : Éric A. Caprioli, Jérôme Huet

Résumé

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L’impact des technologies d'information et de communication est essentiel sur lesdroits de la personne, et en particulier la liberté d'expression et la protection de la vie privée. Les tensions relatives à l’établissement de la frontière entre l’espace public et l’espace privé en ligne se sont exacerbées avec la diffusion de l'informatique et la démocratisation des usages d'Internet, de la téléphonie mobile et, plus récemment, d'autres objets communicants et services numériques. De même, les libertés de s’exprimer, de communiquer et de s’informer sont mises en danger dans la mesure où, sous prétexte de la lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, et dans un but général de maintien de l’ordre public, les autorités publiques interviennent dans les contenus publiés pour les contrôler, surveiller, restreindre ou interdire. Ceci d’autant plus que les capacités - tant des Etats que des acteurs privés - à constituer les bases de données extrêmement précises répertoriant les informations sur les habitudes de consommation, les itinéraires de déplacements ou encore sur les opinions ou pensées des personnes, augmentent progressivement. Ainsi, le besoin de la redéfinition de la manière dont est pris en compte le volet relatif au respect des droits fondamentaux des personnes face à l’environnement numérique devient pressant.