Thèse soutenue

L'empoisonnement devant la justice criminelle française en application de l'édit sur les empoisonneurs (1682-1789)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Gwenaëlle Callemein
Direction : Marc Ortolani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 17/11/2015
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ERMES
Jury : Président / Présidente : Michel Bottin
Examinateurs / Examinatrices : Marc Ortolani, Michel Bottin, Joël Hautebert, Jacqueline Hoareau-Dodinau, Jean-Christophe Gaven
Rapporteurs / Rapporteuses : Joël Hautebert, Jacqueline Hoareau-Dodinau

Résumé

FR  |  
EN

L’empoisonnement est une infraction qui est apparue tardivement, bien que le poison soit depuis longtemps utilisé comme une arme criminelle redoutable. En 1682, il fait l’objet d’une réglementation spécifique qui le distingue du simple homicide et qui encadre de manière rigoureuse le commerce des substances vénéneuses. Depuis cette date, l’empoisonnement a toujours été incriminé de façon autonome dans le droit français. Aussi, cette nouveauté juridique soulève de nombreuses questions d’une part sur la constitution de l’infraction et, de l’autre, sur sa répression par les tribunaux. L’empoisonnement étant un crime difficilement démontrable, la question de la preuve se pose à chaque instant. Par conséquent, il faut interroger la justice criminelle pour comprendre l’apport de cette nouvelle législation et les spécificités qui sont propres au crime d’empoisonnement, tant dans le déroulement de la procédure criminelle que dans la sanction appliquée aux empoisonneurs.