Thèse soutenue

Transferts de fonds dans les pays du Sud de la Méditerranée : une approche macroéconomique de leurs déterminants et de leurs effets

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Auteur / Autrice : Imad El Hamma
Direction : Valérie BérengerLahcen Oulhaj
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 09/06/2015
Etablissement(s) : Nice en cotutelle avec Université Mohammed V-Agdal (Rabat, Maroc ; 1993-2014)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) - GREDEG
Jury : Président / Présidente : Claude Berthomieu
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Bérenger, Lahcen Oulhaj, Claude Berthomieu, Maurice Catin, Saïd Tounsi, Idriss El Abassi
Rapporteurs / Rapporteuses : Maurice Catin, Saïd Tounsi, Idriss El Abassi

Résumé

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En adoptant une démarche macroéconomique, cette thèse étudie les déterminants et l’effet des transferts de fonds de migrants sur les économies des pays d’origine. A l’aide des données de panel relatives aux pays du Sud de la Méditerranée (PSM), elle s’intéresse plus particulièrement à étudier l’effet indirect des transferts de fonds sur le bien être et la croissance économique. Ainsi, la thèse cherche à i) étudier la réaction des transferts de fonds aux chocs macroéconomiques subits par le pays d’origine et d’accueil, ii) identifier les motivations microéconomiques et les déterminants macroéconomiques des transferts, iii) évaluer leurs effets sur les inégalités des revenus, la pauvreté et la croissance économique. Les résultats montrent que les transferts de fonds sont contracycliques pour l’Algérie et l’Egypte, et procycliques pour la Tunisie et le Maroc. Par rapport au cycle d’affaires des pays d’accueil, les transferts de fonds sont procycliques, à l’exception de l’Algérie. Ils révèlent également que les envois de fonds à destination des PSM sont motivés par l’altruisme. Enfin, les transferts de fonds n’ont aucun impact direct sur les inégalités de revenu. En revanche, l’effet est indirect et conditionné par le milieu socioéconomique de l’émigré et de sa famille. Quant à la pauvreté, les transferts de fonds diminuent la pauvreté, et permettent à certaines couches défavorisées de la population de ne pas y sombrer. Les estimations montrent que les transferts de fonds et le système financier sont complémentaires, et que les envois de fonds stimulent la croissance dans les pays disposant d’un système financier suffisamment développé.