Thèse soutenue

Contribution à l'étude de la physiopathologie des vascularites associées aux anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles : physiopathologie des vascularites associées aux ANCA

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Auteur / Autrice : Antoine Néel
Direction : Fadi FakhouriNicolas Degauque
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé. Biologie cellulaire
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie
Jury : Président / Présidente : Loïc Guillevin
Rapporteur / Rapporteuse : Loïc Guillevin, Bernard Bonnotte

Résumé

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Les vascularites associées aux anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles constituent un groupe d'affections auto-immunes systémiques rares. Sur le plan pathogénique l'essentiel des travaux s'est longtemps concentré sur les auto-anticorps et les cellules CD4. La démonstration récente de l'efficacité du rituximab montre que les cellules B jouent un rôle clé. Plusieurs arguments suggèrent qu'il soit non seulement lié aux auto-anticorps mais aussi à leur fonction de présentation antigénique aux cellules T. L'impact du rituximab sur les cellules T est cependant mal connu. Enfin, des données récentes suggèrent que les lymphocytes T CD8 participent également à l'entretien de la maladie. L'objectif de ce travail était de mettre à profit les évolutions thérapeutiques actuelles afin de comparer l'impact des traitements conventionnels et du rituximab sur les compartiments T, CD4 effecteur, régulateur (Treg) et CD8. Nous montrons qu'alors que les T CD4 et Treg sont comparables sous immunosuppresseurs et rituximab ces traitements ont des effets opposés sur la réponse CD8. Le rituximab limite l'expansion des cellules hautement différentiées CCR7-CD45RA+, et inhibe la production de cytokines pro-inflammatoires par les cellules CD8. Par ailleurs, nos résultats confirment l'impact de l'infection latente par le CMV sur le phénotype T des patients. Pour autant, celle-ci n'a pas d'influence sur la présentation clinique ni sur l'évolution de la maladie. L'étude de la coopération B/CD8 in vitro permettra de mieux en comprendre les mécanismes et possiblement d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.