Caractérisation moléculaire des interactions HCMV/cellules dendritiques : impact des glycosylations de l'enveloppe virale sur le tropisme
Auteur / Autrice : | Coraline Chéneau |
Direction : | Franck Halary |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie. Immunologie-virologie |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie |
Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) - Université Nantes-Angers-Le Mans - COMUE (2009-2015) | |
Jury : | Président / Présidente : Julie Dechanet-Merville |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Gouin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Franck Fieschi, Yann Guérardel |
Mots clés
Résumé
Les cellules dendritiques (DC) perçoivent et alertent de l'intrusion dans l'organisme d'agents pathogènes tels que des virus. Un type de récepteurs exprimés chez les DC myéloïdes, les lectines membranaires, peuvent reconnaître des virus. Nous avons montré antérieurement que le domaine lectine ou CRD (Carbohydrate Recognition Domain) de DC-SIGN interagissait avec une glycoprotéine d'enveloppe du cytomégalovirus humain (HCMV), la glycoprotéine B (gB) (Halary, 2002). Ce travail de thèse a participé à une meilleure caractérisation de l'interaction entre DC-SIGN et la gB. Pour cela nous avons utilisé des mutants de DC-SIGN, de la gB ainsi que des anticorps dirigés contre ces deux protéines. Nous avons aussi analysé les sucres à la surface de la gB et leur importance dans l'interaction avec DC-SIGN. De plus, nous nous sommes intéressés au tropisme du CMV. Les souches de HCMV amplifiées au laboratoire présentent un tropisme directement dépendant du type de cellule ayant servi à générer le stock viral (Towler, 2012). Le tropisme différentiel du CMV pour les cellules endothéliales ou des leukocytes du lignage myéloïde a été récemment imputé à un groupe de gènes viraux, UL128-UL131A. Néanmoins ces gènes n'expliquent pas tout (Lauron, 2014). Nous avons fait l'hypothèse que le tropisme du CMV pourrait être en partie dû à des différences de glycosylations (Nyström, 2007/2009). Pour explorer cette hypothèse, nous avons utilisé deux stocks de CMV produits sur fibroblastes ou sur cellules endothéliales et nous avons analysé les sucres de leur enveloppe, leur infectiosité et les voies de glycosylation impliquées lors de l'infection.