Thèse soutenue

Sur le calcul d'invariants et l'engendrement des noeuds transverses dans les variétés de contact de dimension trois

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Thomas Guyard
Direction : Vincent Colin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques et leurs interactions
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et mathématiques (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Mathématiques Jean Leray (Nantes)
autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques - Université Nantes-Angers-Le Mans - COMUE (2009-2015)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le sujet de cette thèse est l’étude et le calcul d’invariants classiques et avancés pour les noeuds transverses dans les variétés de contact de dimension trois. Dans une classe d’isotopie lisse de noeuds, on peut construire une infinité de classes d’isotopie legendrienne de noeuds différentes. Colin, Giroux et Honda ont cependant montré que dans la sphère de contact standard de dimension trois, si on fixe la classe d’isotopie lisse et l’invariant de Thurston-Bennequin, ces classes d’isotopie legendrienne sont alors en nombre fini. On étudie dans cette thèse l’équivalent transverse de ce résultat. Dans un premier temps, on montre que la conjecture de finitude transverse se ramène à la finitude des noeuds legendriens non déstabilisables par l’utilisation de translations legendriennes/transverses. Dans un deuxième temps, on démontre que dans une classe d’isotopie lisse de noeuds, on peut obtenir toutes les classes d’isotopies legendriennes de noeuds non déstabilisables, à partir d’un nombre fini d’entre eux et de modifications de Lutz sur un nombre fini de tores. Dans des cas modèles, on fait le lien entre modification de Lutz et présence de rocade. Dans une dernière partie, on étudie l’homologie de contact cylindrique d’un noeud transverse que l’on aura placé dans la reliure d’un livre ouvert avec une monodromie pseudo-Anosov. On prouve alors que pour un coefficient de twist de Dehn fractionnaire suffisamment grand, le taux de croissance de cette homologie est exponentiel