Thèse soutenue

Une histoire des techniques de l'arsenal de la Marine de Lorient dans la seconde moitié du XXe siécle : les constructions neuves
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Auteur / Autrice : Fabrice Le Pavic
Direction : Martine AcerraJean-Louis KerouantonFlorent Laroche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire des techniques - Epistémologie, histoire des sciences et des techniques
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre François Viète d'Epistémologie et d'Histoire des Sciences et des Techniques
autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques
Jury : Président / Présidente : Pierre Lamard
Examinateurs / Examinatrices : Martine Acerra, Jean-Louis Kerouanton, Florent Laroche, Pierre Lamard, Samir Lamouri, Anne-Françoise Garçon
Rapporteurs / Rapporteuses : Samir Lamouri, Anne-Françoise Garçon

Résumé

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Au cours de la seconde moitié du XXe siècle de grands chantiers de construction navale relèvent de nouveaux défis. Dans la lignée de ces grands établissements, l’arsenal qui sort de cinq années difficiles fait le pari de la préfabrication soudée. Il relance son potentiel industriel et s’essaie au procédé de construction qu’il étend peu à peu aux navires d’après-guerre. Pour décrire ces changements de méthode, nous développons l’utilisation de la modélisation de systèmes techniques complexes pour la rétro-conception de sites industriels anciens. Ainsi, nous pouvons nous replacer dans les traces des personnes qui ont conçu, développé, pensé et amélioré les systèmes. Mettant en évidence les « phases essentielles » repérées dans le cycle de vie du projet, nous adaptons IDEF0 à nos enjeux. Dans notre thèse, le Génie industriel est un « outil » pour enrichir la compréhension et l’explication d’un site manufacturier. Ces premiers défis d’après-guerre en entraînent d’autres : ceux pris par les décideurs qui s’engagent à moderniser les installations et les équipements industriels des Constructions neuves de l’arsenal. Pourtant, si certains projets sont de véritables succès, d’autres, au contraire, finiront par être abandonnés. Pour surmonter les obstacles et réussir les défis, l’arsenal n’est pas seul. Il peut compter sur ses réseaux de partenaires : arsenaux de Brest et de Cherbourg, Service Technique des constructions navales de Paris, fournisseurs, etc. Matérialisé par des échanges de vues, ces réseaux favorisent la création de connaissances collectives