Les incompétences négatives dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel
Auteur / Autrice : | Jonathan Garcia |
Direction : | Pierre-Yves Gahdoun |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 27/11/2015 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatives constitutionnelles et politiques (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Yves Gahdoun, Didier Ribes, Mathieu Disant, Nicole Maestracci, Ariane Vidal-Naquet, Jordane Arlettaz |
Rapporteur / Rapporteuse : Didier Ribes, Mathieu Disant |
Mots clés
Résumé
Inspiré de la jurisprudence administrative, le contrôle des incompétences négatives est l’un des contentieux les plus mobilisés par le Conseil constitutionnel. Dès la première censure prononcée en 1967, le juge constitutionnel s’est « approprié » les incompétences négatives en s’écartant des classifications traditionnelles du droit administratif et en utilisant ce contentieux bien au-delà de la répartition des compétences. Aujourd’hui, il s’agit davantage d’un contrôle du fond de la loi que de sa forme. Se pose alors la question de savoir pourquoi le Conseil refuse d’accueillir les demandes fondées sur l’incompétence négative – exclusivement – dans le cadre des questions prioritaires de constitutionnalité. En réalité, les incompétences négatives ont une qualité essentielle : elles permettent de réaliser un contrôle effectif des omissions législatives, de renforcer la protection des droits et libertés, sans jamais avoir l’apparence de le faire.