Thèse soutenue

Les Lettres de Virginia Woolf comme laboratoire d’écriture
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Auteur / Autrice : Lingxiang Ke
Direction : Christine ReynierRossana Bonadei
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études du monde anglophone
Date : Soutenance le 14/12/2015
Etablissement(s) : Montpellier 3 en cotutelle avec Università degli studi di Bergamo (Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EMMA - Etudes Montpellieraines du Monde Anglophone - Etudes montpelliéraines du monde anglophone / EMMA
Jury : Président / Présidente : Catherine Lanone
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Patey

Résumé

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Cette thèse explore l'esthétique des écrits épistolaires de Woolf. Pour cet auteur, les lettres sont un vaste champ d'expérimentation de ses théories originales d'écriture, un espace où elle peut développer sa propre technique narrative et perfectionner son style moderne. Les lettres sont aussi un espace qui lui permet de trouver sa voix et sa position en tant qu'auteur ainsi que son moi. Dans les six volumes de lettres privées de Woolf, nous explorons d'abord la façon dont elles décrivent la vie quotidienne, riche et intense, de l'auteur. A travers des échanges fréquents avec ses destinataires, Woolf redéfinit le genre épistolaire. En dehors de leur fonction informative, les lettres offrent des descriptions artistiques de la vie et des gens qui sont composées d'une manière particulière, souvent irriguées par d'autres arts (peinture, cinéma, musique ou théâtre). Cette forme de représentation transforme le plus privé des genres en un genre public, dialogique et intermédial. L'intimité et le désir de se protéger en même temps que de s'exposer incitent Woolf à développer ce qu'elle nomme un style de « transparence centrale », méthode de représentation ou de suggestion qui lui permet d'exprimer l'émotion et de se représenter.