Thèse soutenue

L'antagonisme dialectique matérialisme / idéalisme : un holisme polymorphe.

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Auteur / Autrice : Hugo Rispoli
Direction : Luc Vincenti
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 16/10/2015
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Jean-Louis Labussière
Rapporteurs / Rapporteuses : Saverio Ansaldi, Stéphane Haber

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le 19ème siècle connaît un renouveau des façons de penser proches du matérialisme. Celles-ci deviennent triomphantes avec Marx, Nietzsche .... Il s'agit d'analyser les causes de ce renouveau et ses conséquences sur les idéologies du 20ème siècle. Ces idéologies misent en œuvre sont prises dans une dualité matérialiste/idéaliste au sein de leurs différentes composantes. A la sortie du second conflit mondial et surtout après la chute des pays socialistes de l'Europe de l'est, cette dualité se recompose en s'adaptant à un champ politique unique et hégémonique. Le capitalisme entretient un rapport très paradoxal au matérialisme dans le même temps il l'appelle de ses vœux car il lui permet de détruire un obstacle : le christianisme social, mais il le dénature également en lui donnant une forme vulgaire d'un matérialisme de possession. Il ne peut pas lui redonner ses lettres de noblesse puisqu'il générerait un retour du politique (le marxisme,...). Or il se présente comme post politique et non idéologique. Dans le discours réemployant la rhétorique marxiste de fin de l'histoire prononcé par Francis Fukuyama, le capitalisme se présente de fait comme un Léviathan face à ce qui a réduit l'homme à l'état de nature : les idéologies « totalitaires ». Il permet également une remontée forte de l'idéalisme dans une dissonance perpétuelle entre morale et pratique. Le matérialisme étant vulgarisé et réduit, il ne porte plus en lui d'éthique et il devient limité à une pulsion d'achat. Le capitalisme, dans son appareil idéologique et sa culture de masse, apparaît comme double perpétuel au réel.