Auteur / Autrice : | Thomas Le Tallec |
Direction : | Marc Théry, Martine Perret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecophysiologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Johanne Roby |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Siblet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Étienne Challet, Claude Gronfier |
Résumé
La lumière naturelle a permis aux organismes vivants de développer une représentation spatiale et temporelle de leur environnement. Or, la lumière artificielle génère une pollution lumineuse qui altère les cycles de la lumière naturelle et impacte les organismes vivants. De nos jours, ces impacts et les mécanismes impliqués restent méconnus. Les objectifs de cette thèse étaient de déterminer les impacts de la pollution lumineuse sur les comportements, les rythmes biologiques et les fonctions physiologiques d’un primate non-humain, le microcèbe murin (Microcebus murinus). Nos recherches démontrent que la pollution lumineuse inhibe les comportements locomoteur et alimentaire, altère la perception de la photopériode, modifie les rythmes d’activité et de thermorégulation et active prématurément la fonction reproductive des animaux exposés. In natura, ces modifications pourraient altérer l’acclimatation à la photopériode, menacer le succès reproducteur et la survie.